Publié le 23 août 2024
La planification écologique vise à aborder simultanément les objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre, la préservation et la restauration de la biodiversité, la gestion durable des ressources ainsi que l’adaptation au changement climatique. Chaque secteur doit y prendre sa part. En Bretagne, le fret devra économiser 1,56 millions de tonnes de CO2 d’ici 2030, soit 17% de l’effort régional.
En 2024, le Gouvernement a engagé la préparation d’une nouvelle version de la stratégie nationale bas carbone (SNBC 3), qui a réévalué à la hausse les ambitions d’atténuation : – 55 % d’émissions de CO2 d’ici 2030 par rapport à 1990 pour arriver à la neutralité carbone en 2050.
Dans ce contexte, la « planification écologique » entend fixer un cadre commun et une trajectoire de réduction de l’empreinte écologique pour atteindre, dans chaque secteur, les objectifs à l’horizon 2030.
La territorialisation de cette démarche doit permettre de tenir compte des spécificités des territoires et de construire un plan d’actions cohérent avec les dynamiques et les compétences des acteurs locaux. En Bretagne, une « conférence des parties » (CoP) s’est tenue début avril dernier.
Cette territorialisation a mis en lumière le fait que le fret sera sollicité pour participer à l’effort. Ainsi, « l’efficacité et la sobriété logistique » doit permettre d’économiser 862ktCO2 d’ici 2030 alors que la décarbonation des carburants et la multimodalité doivent éviter 700ktCO2.