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Let’s GO / Les Routiers Bretons : « Le transport, un métier traditionnel dans un secteur moderne »

Publié le 14 janvier 2020

Dans le cadre de Let’s GO, Bretagne Supply Chain a échangé avec les acteurs régionaux autour de l’emploi et des métiers logistiques. ENTRETIEN AVEC MICKAËL GOALEC, DIRECTEUR DES RESSOURCES HUMAINES ET TECHNIQUES DE L’ENTREPRISE ET PRÉSIDENT DU CRFPTL 35.

Avec 300 collaborateurs répartis sur 5 sites en France à Rennes, Saint-Malo, Nantes, Lille et Mâcon, les Routiers Bretons est un prestataire logistique bientôt centenaire qui a très tôt fait le choix de l’innovation dans tous les domaines.

« Participer à Let’s GO, c’est montrer que les métiers logistique, transport et supply chain sont des métiers modernes, qui bénéficient largement des avancées technologiques. Il y a également une vraie professionnalisation des salariés. En Bretagne, nous disposons d’une large offre de formation, qui s’adresse à des publics variés. Les opportunités à saisir sont nombreuses et les carrières offrent de multiples possibilités d’évolution.

Les difficultés de recrutement sont pourtant une réalité. Chez Les Routiers Bretons, nous avons un taux d’intérim de 12 %. L’entreprise, en forte croissance, a triplé son effectif entre 1998 et 2008. Elle affiche depuis une progression de 25 % entre 2010 et 2020. Nous avons déjà connu par le passé des besoins importants en recrutement. Ça a été l’occasion pour nous de diversifier les profils et d’intégrer parmi nos salariés des profils très variés. Jeunes, séniors, hommes, femmes, travailleurs en situation de handicap… Les métiers du transport et de la logistique s’ouvrent au plus grand nombre.  

Aujourd’hui, le secteur souffre d’une image galvaudée, réductrice. Les métiers du transport sont encore vus comme des métiers d’homme, avec le port de charges lourdes, des horaires décalés, ce qui n’est plus le cas, notamment grâce aux outils très modernes. Les véhicules sont équipés de GPS, de PDA, de boites automatiques. Le matériel de manutention est au minimum électro mécanique. Les chauffeurs ne sont plus sur la route toute la semaine. Nous travaillons désormais en grande majorité sur du transport régional ou interrégional avec retour chaque jour ou au maximum, deux découchés par semaine.

Les entreprises s’investissent pour recruter, former, faire évoluer leurs salariés. La qualité de vie au travail et l’évolution interne des salariés est au cœur des préoccupations dans le transport. Le transport et la logistique, c’est un monde des possibles. Peu de gens le savent, d’où la nécessité pour une structure comme la nôtre d’ouvrir nos portes.

On peut débuter comme agent logistique niveau 1, puis passer chef d’équipe, devenir livreur en VL (véhicule léger), puis en PL (poids lourd)… Les possibilités d’évolution et de carrière sont réelles. Certains groupes utilisent depuis longtemps l’évolution en interne pour faire face à leurs besoins mais aussi favoriser l’évolution sociale de leurs salariés. »