Elaboré par le ministère en charge des transports, le référentiel de responsabilité sociétale des entreprises (RSE) en logistique entend faire le lien entre la RSE et les réalités de la filière logistique.
De quoi parle-t-on ?
La responsabilité sociétale des entreprises (RSE) représente l’intégration, dans le monde de l’entreprise, des principes du développement durable et de ses trois piliers : environnement, social, économie. Telle que définie dans des standards internationaux, la RSE est composée de sept champs d’action : gouvernance, droits de l’Homme, social, environnement, loyauté des pratiques, enjeux liés aux clients / consommateurs, implication dans les territoires.
Quels objectifs ?
S’engager dans une démarche RSE en logistique permet d’améliorer la performance globale de l’entreprise (performance économique, sociale et environnementale). Cela permet en outre de répondre aux attentes des parties prenantes – au premier rang desquelles les clients, de plus en plus sensibles à la responsabilité sociétale de chaque entreprise.
Pour le Ministère, le référentiel a deux objectifs principaux :
- Accompagner les entreprises de la filière logistique dans une démarche de responsabilité sociétale, et tout particulièrement les TPE, PME et ETI.
- Faciliter les échanges entre donneurs d’ordres et prestataires de services logistiques, notamment lors des appels d’offre.
Ce référentiel est un guide, d’engagement volontaire. Il ne constitue ni une norme, ni un label, et il ne relève d’aucune obligation législative ou réglementaire.
Qui peut l’utiliser ?
Dans le cadre du référentiel, la notion de logistique couvre l’ensemble des opérations assurées sur les flux physiques de marchandises, notamment : le transport, le stockage, l’entreposage, la manutention et l’emballage.
Le référentiel s’adresse à toutes les entreprises (prestataires et chargeurs) qui opèrent des activités logistiques, pour compte d’autrui ou en compte propre, quelle que soit leur taille. Ce référentiel s’adresse aussi aux chargeurs et aux commissionnaires, en leur qualité d’entreprises qui achètent des prestations d’activités logistiques et plus largement à toutes organisations qui opèrent ou sous-traitent des activités logistiques : collectivités publiques, établissements publics, ONG…
Un référentiel testé et approuvé par les primo-utilisateurs
Afin de valider la pertinence et l’application du référentiel, le Ministère a souhaité le faire tester à différentes entreprises du secteur, avec un champ d’activités couvrant l’ensemble de la Supply Chain en France (Carrefour, Coca-Cola, FM Logistic, Kuehne + Nagel, Martin Brower, Stef…). Les retours d’expérience ont été positifs et les primo-utilisateurs ont confirmé que le dispositif était de nature à accompagner les entreprises dans leur développement RSE.
CHEP, acteur majeur de la location-gestion de palettes, a été un des primo-utilisateurs du référentiel. Lors de cet atelier, Guillaume Yassef, responsable des opérations sous-traitées chez CHEP France, échangera avec les adhérents de Bretagne Supply Chain sur l’intérêt pour les entreprises bretonnes de déployer le référentiel RSE en logistique au sein de leur entreprise et sur les démarches menées en interne pour engager l’ensemble des services dans la démarche.
« En tant qu’acteur de l’économie circulaire, CHEP France a pris part au groupe des primo-utilisateurs du Référentiel RSE. Ce document structuré et très complet prend en compte l’ensemble des enjeux RSE en ligne avec les normes et référentiels internationaux. Il permet à chaque entreprise du monde Logistique de renforcer ses connaissances et sa démarche RSE et devrait permettre, dans un futur proche, aux parties prenantes d’avoir un dialogue commun sur ce sujet. »
Guillaume Yassef, Responsable des opérations sous-traitées, CHEP France